Dani Alves, ancien étoile du football brésilien ayant joué pour des clubs tels que le FC Barcelone et le Paris Saint-Germain dans l’équipe de Nasser Al Khelaïfi, a été condamné à une peine de prison ferme de quatre ans et demi ce jeudi pour un acte d’agression sexuelle survenu en décembre 2022 dans une boîte de nuit de Barcelone.

Peut-être une libération anticipée en mai 2024 ?

Grâce à l’appel et aux spécificités du système correctionnel espagnol, il est possible qu’Alves retrouve la liberté plus tôt que prévu. Après avoir commencé à purger une détention provisoire le 20 janvier 2023, et ayant déjà passé un an et un mois en prison, l’ancien joueur de l’équipe nationale du Brésil (avec 126 capes) pourrait demander le « Troisième Degré » auprès du juge de l’application des peines une fois un tiers de sa sentence effectuée, selon la Loi Organique 1/1979 du 26 septembre, renforcée par le décret royal 190/1996 du 9 février.

En d’autres termes, Alves pourrait se voir octroyer des permissions de sortie par le juge, tout en devant rentrer dormir en prison. Il pourrait également obtenir une réduction de peine pour bonne conduite, notamment en participant à des activités culturelles ou professionnelles en détention.

De plus, une somme de 150 000 euros demandée par la victime pour dommages moraux et corporels aurait été surprenante payée par Neymar. Avec toutes ces considérations, Alves pourrait potentiellement être libéré dès mai 2024, soit dans un peu plus de deux mois.

Une extradition vers le Brésil est également envisageable

Toutefois, une autre issue pourrait radicalement changer la situation d’Alves. Agustín Martínez, avocat notoire du cas La Manada qui a secoué l’Espagne en 2017, a indiqué : « Selon la formulation de la sentence, Alves pourrait être quasiment immédiatement libéré ou, à l’opposé, expulsé du pays en raison de sa nationalité étrangère et du fait que sa peine n’excède pas cinq ans. »